Dans la nuit
Dans l’impassibilité et la peur de la solitude
Mon cœur s’acharne et endure.
Je n’ai plus le temps d’aimer
Et tu es déjà si loin,
Merveilleuse créature, objet de mes rêves.
Dans l’austère mutisme de la nuit
Je délire et me
risque sans trouver d’exutoire
A l’infernal exil de mon existence,
Ma dérive, ma descente aux enfers.
Mon étoile s’en va au détour d’un coup du sort.
Tu es surprenante et
cocasse à mes yeux.
Ton symbole est partout dans mes songes
Dans mes veilles…mes longues veilles.
Tu joues et tu compatis
A ma douleur, mon calvaire et mon agonie.
Dans les ténèbres qui m’entourent
Je cherche refuge dans ton âme.
Et je supplie le jour de poindre
A l’horizon terni de mon aventure.
Mais il n’y a pas de jour dans mon infortune.
Tu es ma lune cachée, mon illusion perdue,
Mon étoile éteinte dans le firmament
Du hasard et de la félicité.
Tu es si parfaite que je pourrais dire
Que tu ne pourrais exister.
La nuit est là, placide et inébranlable.
Il n’y a plus d’horizon ni d’étoile
Sur mon chemin qui finit.
La nuit continue
Au soir de mon existence.
Ton visage couvre mon
espace
Durci par le chagrin et l’épreuve.
Tes cheveux d’ange sont partout
Et mes yeux moribonds ne peuvent plus
Supporter la lumière de tes yeux.
La musique angélique du délire
Emplit mon âme et je m’endors
Dans la flamme de ton âme,
Le satiné de ton amour,
Pour ne jamais me réveiller.
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