Au milieu de nulle part, un homme
presque éteint, usé mais sagace, passe sans savoir où aller, dans une nuit froide,
noircie par la mouise et l’accablement
d’une lassitude continue et démesurée.
Il se hasarde à vivre, respirer,
exister et durer encore, malgré le coup du sort. Mais l’affublement terne et affecté, tel le manteau de la mort,
d’une fatalité insoutenable semble le dissuader de tout agissement, de toute entreprise.
Alors il se contente souvent de rêvasser, de se détacher du monde réel sous l’effet du vide qui l’entoure et de l’épais nuage de la solitude. Il fantasme et succombe souvent au milieu d’une mer de vaines occurrences et de dilemmes subjuguant qui le rendent encore plus fragile, plus tendu.
Alors il se contente souvent de rêvasser, de se détacher du monde réel sous l’effet du vide qui l’entoure et de l’épais nuage de la solitude. Il fantasme et succombe souvent au milieu d’une mer de vaines occurrences et de dilemmes subjuguant qui le rendent encore plus fragile, plus tendu.
Depuis quelques années, déjà, reclus
dans le silence et la peur, il vit en marge d’une société qui l’a lâché, d’amis
qui l’ont délaissé, de gens qu’il a servi et qui se sont dévoyés, d’une
iniquité qui l’a perdu pour un écart qu’il n’a pas commis .Seul ou presque, il
avance- le pas tempéré, la tête baissée,
les cheveux hirsutes, le regard vide -vers un inconnu toujours aussi distant,
aussi maussade.
Depuis quelques années, le prince
de céans, par la violenté d’un pouvoir pernicieux a stoppé la marche de cet homme, sans raison apparente ; un
maître vaniteux et arrogant qui décide
subitement de mettre fin au parcours du quidam ; un prince sacré dans une partouse de débilités et de
balourdise, organisée par les artisans du leurre et du mépris, qui, dans le
faste de leur algarade impénétrable et opulente,
dirigent d’une main de fer un monde en
léthargie sous l’amusement d’un cartel de politiques, de maquignons de tout
acabit, surgis du néant de l’inculture et de l’ignorance. C’est dans un présent infesté de galéjades et de
désaffections que cet homme tente de s’en sortir, dans l’espoir de voir, un
jour, l’épée de Dieu s’abattre sur l’imposture.
Un homme seul c'est l'enfer!!!
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